Que se passe-t-il lors d’une séance de thérapie craniosacrale ?
La séance de thérapie craniosacrale commence toujours par une anamnèse. Le thérapeute prend le temps de poser des questions sur l’histoire médicale du patient, ses symptômes et son état général.
Cette étape est essentielle. Elle permet de vérifier si le soin est approprié ou non, car certaines techniques manuelles peuvent être contre-indiquées en présence de pathologies spécifiques.
Le soin débute ensuite par des tests d’écoute tissulaire et de mobilité. Le thérapeute identifie les zones de blocage et évalue les priorités.

En suivant une méthodologie précise, il établit un plan de traitement personnalisé et corrige les déséquilibres majeurs, toujours avec des gestes doux et respectueux.
Selon le nombre et la profondeur des tensions, une seule séance peut suffire.
Mais il est parfois recommandé de prévoir un second rendez-vous, après quelques jours, afin de laisser au corps le temps d’intégrer le travail effectué.
Ce type de soin convient à tous les âges : des nouveaux-nés aux adultes, en passant par les personnes âgées.
Quels effets après une séance de thérapie craniosacrale ?
Quels effets après une séance de thérapie craniosacrale ?
Après une séance de thérapie craniosacrale, il est fréquent de ressentir une sensation de relâchement profond. Certaines personnes éprouvent une grande fatigue, signe que le corps entre dans une phase de régénération.
D’autres peuvent vivre un moment d’émotion ou de libération, parfois inattendu.
Ces réactions sont normales et témoignent d’un réajustement interne en cours.
Il est conseillé de rester au calme, de bien s’hydrater et de laisser le corps intégrer le travail effectué dans les heures ou jours qui suivent.
Combien de temps dure une séance ?
Une séance de thérapie craniosacrale dure en moyenne entre 45 minutes et 1 heure.
Ce temps inclut l’accueil, l’anamnèse et le soin manuel lui-même.
La durée peut varier légèrement selon l’âge du patient, son état général ou la profondeur des blocages observés.
À quelle fréquence faire une séance ?
La fréquence des séances dépend entièrement de chaque personne, ainsi que de la nature du trouble à traiter.
Pour un problème aigu, il est possible de réaliser deux séances dans la même semaine, ou à une semaine d’intervalle. Ensuite, la suite du suivi se décide en fonction des résultats observés. Il peut s’agir de 2, 3 séances… ou parfois un peu plus.
En cas de trouble chronique, la prise en charge peut s’étendre sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Il est souvent conseillé d’espacer les séances de 3 semaines environ, afin de laisser au corps le temps de régénérer ses tissus et d’intégrer pleinement le travail effectué.
C’est dans ce rythme que l’on observe souvent les meilleurs résultats sur le long terme.
Pour certaines personnes, une seule séance suffit à rétablir un bon équilibre.
Pour d’autres, un petit cycle de 2 à 4 séances est parfois nécessaire. L’important est toujours de respecter le rythme d’intégration du corps, sans jamais le forcer.
Pourquoi consulter dès la naissance ?
Avant même l’accouchement, certaines positions in utero peuvent provoquer des tensions chez le bébé.
Une position prolongée en siège, une asymétrie dans l’utérus, ou un manque de mobilité peuvent entraîner dès la naissance des déséquilibres tissulaires ou posturaux.
Ces tensions précoces peuvent avoir des répercussions visibles dès les premières semaines :
difficultés d’allaitement, coliques, torticolis, troubles du sommeil, hypertonie, ou encore plagiocéphalie (tête plate).
La tête plate se corrige facilement si l’on intervient tôt.
Un thérapeute formé à la thérapie craniosacrale pourra repérer les postures préférentielles, corriger les déséquilibres en douceur, et proposer aux parents des gestes simples à appliquer au quotidien.
Consulter dans les tout premiers jours de vie, même si tout semble aller bien, permet d’agir préventivement, avant que les tensions ne s’installent.
Plus un bébé est accompagné tôt, moins il accumulera de blocages, et plus son développement global sera fluide, harmonieux et apaisé.
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Pour en savoir plus sur les bienfaits de cette approche chez le nourrisson, consultez également les travaux publiés sur le site de l’Institut John Upledger (en anglais).